Présentation
Le traumatisme cérébral est une pathologie connue depuis toujours, notamment par sa gravité dans les formes sévères. On en retrouve la trace dans les premiers textes antiques à orientation médicale. Dès le Xe siècle, le physicien perse Rhazès distingue la commotion du traumatisme cérébral plus sévère, notion reprise au XIIIe siècle par Lanfrancus, et dont la physiopathologie sera progressivement comprise à partir du XVIIIe siècle (1). La commotion cérébrale en pratique sportive est devenue en quelques années l’objet de toutes les attentions qu’elles soient scientifiques ou médiatiques. Longtemps ignoré et considéré comme totalement bénin, sauf peut-être dans le monde de la boxe, ce traumatisme cérébral est désormais au-devant de la scène dans le monde de la pratique sportive du fait de ses conséquences potentielles immédiates, à moyen et à long termes, pour une activité censée promouvoir avant tout le développement physique et le bien-être de ses pratiquants. Les bénéfices de l’activité physique et sportive sont aujourd’hui largement démontrés, mais qu’en est-il de ses risques et en particulier de la commotion cérébrale ? Si le traumatisme cérébral léger fait bien partie des risques de la vie en général, quelles en sont les conséquences pour une activité comportant un risque de le voir se répéter plusieurs fois ? Tel est l’enjeu auquel doit aujourd’hui faire face un grand nombre de fédérations sportives.
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