Les lésions cérébrales dites légères : Quels parcours, quelles spécificités ?
Après un grave traumatisme crânien, la personne blessée peut d'abord donner l’impression qu’elle n’a gardé aucune séquelle de l’accident autre que physique. Mais son comportement a changé : elle oublie tout, est souvent irritable ou agressive, désinhibée ou à l’inverse repliée sur elle-même, anxieuse, tout le temps fatiguée…
Perte de mémoire, troubles de la communication et du comportement... Le traumatisme crânien peut provoquer des séquelles neuropsychologiques, plus ou moins sévères, plus ou moins durables. On parle alors de handicap invisible, en comparaison avec les séquelles physiques : ce sont les séquelles cognitives, comportementales et émotionnelles.
La plupart des difficultés du handicap invisible sont en fait des comportements que tout à chacun peut avoir, anodins à première vue, mais devenus handicapants par leur fréquence d’apparition et/ou leur intensité.
Une personne cérébro-lésée ou atteinte d’un traumatisme crânien ne va pas développer l’ensemble de ces troubles, ni ces troubles avec intensité. Il n’y a pas de règle ni de logique de cumul des séquelles cognitives, comportementales et émotionnelles.
Pour faciliter le quotidien et la réalisation des habitudes de vie, il existe des moyens de compensation. Ce sont des aides humaines ou techniques, qui visent à pallier les différentes incapacités liées au handicap invisible.
Ces moyens de compensation ne permettent pas de restaurer une fonction endommagée mais aident à réduire au maximum les conséquences négatives des séquelles sur le quotidien.
L’UNAFTC et l’association belge La Braise ont réalisé des guides qui permettent de mieux comprendre les troubles liés au handicap invisible et conseillent pour accompagner la personne cérébro-lésée ou traumatisée crânienne.
Télécharger le guide d'information pour les proches de l'UNAFTC
Télécharger le guide "Faire face au handicap invisible" de La Braise
Les lésions cérébrales dites légères : Quels parcours, quelles spécificités ?
Continuer la lectureFRANCE CEREBROLESION, avec Le concours de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) organise sur l’ensemble du territoire, une formation à l'attention des usagers des GEM, leurs administrateurs, leurs animateurs, leurs associations marraine et/ou gestionnaire : FAIRE VIVRE UN GEM.
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