Jeudi 3 juin, de 9h à 12h30 en visioconférence, une matinée de témoignages et d'échanges avec des personnes cérébro-lésées et des professionnels
Un handicap singulier encore méconnu
Un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral peuvent provoquer des blessures au cerveau qui entraînent des séquelles plus ou moins nombreuses, sévères et durables. Les séquelles physiques, motrices et sensorielles sont les plus repérables, mais l’essentiel du handicap est invisible.
Déficience de la mémoire, de l’attention, de la communication, lenteur s’accompagnant de troubles du comportement (désinhibition, humeur instable, irritabilité, perte de motivation), ces troubles neuropsychologiques comportent un risque grave d’exclusion sociale.
« Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre », la personnalité du blessé est aussi gravement affectée. Il lui faut progressivement essayer de se reconstruire. Pour sa famille et ses proches, c’est aussi un traumatisme majeur.
Au travers de témoignages de personnes cérébro-lésées et de professionnels, cette matinée de congrès nous propose de mieux comprendre la spécificité et la singularité des séquelles d’une lésion cérébrale acquise.
Programme
9h • Propos introductifs, Émeric Guillermou, président de l'UNAFTC (Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés)
9h30 • L'ergothérapeute, un acteur clef pour voir et comprendre l'invisible ; Alexandre Clément, ergothérapeute
10h15 • Vivre le handicap invisible au quotidien ; Jean-Philippe Savalle, Cassetête22 Entraide TC
10h45 • Pause
11h • La neuropsychologie, carrefour du biologique et du psychique ; intervention croisée avec Anne-Sophie Gallienne, victime d'une lésion cérébrale acquise et James Charanton, directeur du CRFTC (Centre de ressources francilien du traumatisme crânien), docteur en psychologie
11h45 • Discussion et échanges avec la salle
12h30 • Conclusion de la matinée, Émeric Guillermou, président de l'UNAFTC
Renseignements et inscriptions
Ce congrès est accessible gratuitement en visioconférence. En raison de places limitées, l'inscription est nécessaire avant le 1er juin.
