La commotion cérébrale est le terme le plus souvent utilisé pour désigner un traumatisme crânien survenu dans le cadre d'une pratique sportive.
C'est une blessure qui résulte d’un choc direct à la tête et pouvant entraîner une perte de connaissance. Cette lésion du cerveau peut également survenir lors de mouvements brutaux de la tête, en l’absence de choc : les structures du cerveau subissent un déplacement brusque en venant se heurter à la boîte crânienne. La commotion cérébrale est donc la conséquence d’une chute, d’un coup ou d’une forte secousse imposée à la tête.
Des signes cliniques peuvent traduire immédiatement un dysfonctionnement du cerveau :
Les symptômes les plus fréquents d’une commotion cérébrale sont les céphalées, le vertige, le ralentissement psychomoteur et de la fatigue. Mais d’autres symptômes peuvent apparaître en différé de l’accident.
Ils peuvent être classés selon 4 catégories :
Dans le cas où une prise en charge médicale n’a pas été jugée nécessaire sur le moment, pour une commotion légère par exemple, il faut dans un premier temps respecter un temps de repos physique et cognitif de 24 à 48 heures.
Il est recommandé de ne pas rester seul, d’être accompagné pour son retour à domicile puis surveillé par son entourage pendant quelques jours pour dépister d’éventuelles complications.
Le diagnostic complet d’une commotion cérébrale repose sur les signes cliniques développés, l’évaluation des symptômes et par la suite si nécessaire, la réalisation de tests physiques et cognitifs.